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N'hésite pas !

photopoeme N'hésite pas !

N'hésite pas à m'aimer !

Même quand je traîne parmi les ombres.

N'hésite pas à me suivre !

À pourchasser mes heures sombres.

 

Je veux des pays imaginaires,

Larguer mes chaînes pour l'éternité.

Rire et respirer sans penser à hier ;

Et sur les mers, me laisser porter.

Marchand de couleurs

photopoeme Marchand de couleurs

Souviens-toi de moi, je suis celui qui colorait tes rêves,

Qui t’apportait des vagues de bonheur sur la grève,

Qui distribuait des arcs-en-ciel aux âmes tristes,

Qui transformait les tempêtes en légères brises.

 

Souviens-toi de moi je suis le marchand de couleurs,

Qui apporte les sourires et distribue les bonheurs,

Qui envoie le soleil réchauffer ton pays froid,

Qui désarme la tristesse pour te remplir de joie.

 

Moi toujours je t’emmène dans des landes aux parfums sucrés,

À jamais je te guéris de ces grandes plaines rougeoyantes,

Où la fumée des combats reste encore à planer,

Et les braises des feux encore aveuglantes.

 

Souviens-toi de moi je suis le marchand de couleurs,

Ferme les yeux, je t’emmène loin des tourments,

Je suis celui qui vit au plus profond de ton coeur,

Qui écoute encore les roulements de l’océan.

Rêves polychromes

photopoeme Rêves polychromes

Ouvrir cette porte mystérieuse emplie d’impatience qui émeut la conscience,

Découvrir ce passage caché qui libère les parfums triomphants de la connaissance,

Humer d’anciens nards errants aux arômes qui enivrent les perceptions lyriques,

Épandre les doux rêves polychromes des tours, jusqu’aux couloirs antiques.

Traverser de longs corridors comme les détroits aux temps incertains fabuleux,

Goûter aux paysages d’or sans âge comme des miroirs aux trésors savoureux,

Percevoir encore les lointaines vagues cristallines bercer l’âme des premiers rois,

Libre dans un monde enchanteur où les grands découvreurs ont ouvert la voie.

Emotions épicées

photopoeme Emotions épicées

Les boîtes secrètes, cèdres et citronniers mélangés, embaument le voyage.

Un vent d’Orient s’engouffre entre les ruelles étroites, annonçant l’orage.

Les zelliges ailés, les parterres de pierres fleuries, protègent les terrasses.

Plus loin les néfliers, mandariniers, figuiers enlacent bassins et vasques.

 

Les émotions épicées, dues aux univers bigarrés des jardins multicolores,

Transportent les sentiments enivrés par toutes ces paroles en paraboles.

Des caravanes gigantesques pénètrent, se guident aux étoiles immaculées.

Des souvenirs épurés s’emmêlent, vierges, comme la fleur des amandiers.

La pointe sacrée

photopoeme La pointe sacrée

Je t’ai reconnue derrière les rochers sur la pointe sacrée.

Arôme sucré, sauvage et tout ce vague à l’âme qui t’accompagnait.

Derrière tes senteurs d’épices, tes voiles pures mythiques, des charmes persans.

L’aventure aux reflets d’Océan.

Le soleil des embruns

photopoeme Le soleil des embruns

Le sel des embruns, collé sur mes lèvres, a toujours eu un goût épicé.

Des brises brèves, des vagues célestes, des paradis lointains oubliés.

Atlantide mystérieuse où rayonne, dès l’aube immaculée, une lueur d’espoir.

Errance heureuse sur de longues plages blanches, rechercher ton regard.

Légendes

photopoeme Légendes

Écoute cette histoire, que l’on raconte le soir, aux enfants de Tamatave,

 au fond des cases ou sur la grève.

Par temps clair, au bout de l’avenue de l’Indépendance,

 près de la plage, on peut voir ses rêves.

Faut-il venir en pleine nuit, comme les somnambules ?

Ou à la pleine lune dans le froid d’un soir ?

De vieux Malgaches sourient et répondent "Peu importe !

Il faut surtout venir en étant certain de les voir ."

Lointain sud

photopoeme Lointain sud

Je me souviens bien de l’arrivée du sable rouge. Il avait fondu sur moi.

Enveloppant mon esprit de rêves, de longues marches sur le bord des routes.

Filer avec le vent pour passer sa vie à humer l’aventure.

Certains disent que le lointain Sud panse toujours les blessures.

Le fils du vent

photopoeme Le fils du vent

Je suis le fils du vent, Je l’ai lu dans le ciel.

Quand les étoiles brillent, Mon coeur s’emballe.

Emmène-moi ! Caresser l’espoir les soirs d’hiver.

Quand la lune pourpre souffle à mon âme que la vie est belle,

Les voiles se gonflent de liberté.

Vent de liberté

photopoeme Vent de liberté

Il soufflait dans l’air ce vent de liberté, comme sur la barrière de corail à Foulpointe.

Le teint hâlé, j’étais parti tôt de Tamatave, naviguer au milieu des jacinthes.

Sur la berge des plantes dansaient, agitées par les vents.

À grands coups de pagaie j’avançais, soutenu par mes guides et la force des courants.

Braises orangées

photopoeme Braises orangées

La folle circulation danse comme un long serpent.

Elle s’entoure le long de la muraille aux ocres ardentes.

La lumière rasante du soir fait s’embraser les remparts,

Impassibles, comme de vieux sages.

Je perçois l’écho chaud de la médina qui résonne.

Orange, comme le soleil du soir qui flamboie.

Brûlant, comme le vent qui transporte mes souvenirs.

Rempli de sable antique qui grise mon esprit.

Les sens épicés

photopoeme Les sens épicés

L’équilibriste observe la vie trépidante, d’une étonnante course aux étoiles.

D’un monde inondé par de perpétuelles quêtes de stars, de vent dans les voiles.

J’ai déjà entendu murmurer les voix, sans ambages, au plus profond de moi, à la fin de l’été.

Elles avaient le goût sucré d’une pluie chaude, avant l’orage, pieds nus, sur les voies ferrées.

Je sais que mes racines ont plongé sans retenue près de l’arbre de bodhi.


J’ai découvert l’existence un soir d’hiver, comme ceux qui filent à Pondichéry.

Emportant seulement dans ma hotte, les émanations d’un monde aux sens épicés,

Ne pensant à rien d’autre qu’au souffle du vent, j’ai marché sans finalité.

Délicieux lys

photopoeme Délicieux lys

Des myriades de lumières graves s’imprègnent.

Les visages aux pensées sauvages sourient.

La mer pousse comme une prairie sans fin,

Où m’apparaissent par-delà les marées épaisses,

Des rêves d’épices.

 

S’envolent avec les embruns fuyants,

Surfant sur des vagues impromptues,

Au détour d’un soir coloré,

À la crête blanche acérée,

De délicieux lys.

Sigiriya

photopoeme Sigiriya

Dans mon esprit, Sigiriya traverse l’écorce des corps.

S’amarrer sur ce rocher qui surgit comme une île en plein cœur.

Écouter le son des briques rouges, qui s’exprime sous la peau.

Océan silencieux en équilibre, des mots doux reviennent en écho.

On n'enferme pas le vent

photopoeme On n'enferme pas le vent

Autour d'un soleil blanc, des halos, des âmes divaguent et clament des rêves d'ivoire.

Un brouillard dense les enlace, efface de longs soupirs en quête d’espoir.

Les rues bruyantes s’affranchissent des lourds mirages éphémères, aveuglants.

La vie trouve toujours une issue pour se frayer un chemin... On n’enferme pas le vent.

Des falaises pourpres

photopoeme Des falaises pourpres

Le vent marin se joue des falaises pourpres.

Les landes de mon cour soulagé se colorent.

Les branches des baobabs déchirent le ciel.

Et quand je te vois,

De la terre ocre jaillit le soleil.

Des vagues denses

photopoeme Des vagues denses

La mer se morcelle, le sable d'or m'égare.

Au fond de mon coeur, des fleurs sauvages.

Sous tes caresses, mes peurs s'effacent.

Reléguer des pensées vagues, s'enlacer.

 

 

 

Sur tes lèvres salées, goûter nos souvenirs.

Rappeler à mon coeur sous le vent, nos désirs.

Fracas de vagues denses, d'écumes blanches.

Dans tes yeux dansent des flammes rougeoyantes.

Hisser la grand-voile

photopoeme Hisser la grand-voile

Le soleil brille, des arcs-en-ciel surgissent.

Je n'aurais jamais dû quitter les étoiles.

Des nuages passent, des éclairs s'immiscent.

Au-delà des mers on hissera la grand-voile.

je me souviens

photopoeme je me souviens

Je veux respirer l'océan.

Je veux que tu m'attendes.

Un cabanon sur la plage

Pour tourner la page.

 

 

 

Je me souviens des bois polis,

Coquillages, joie de vivre...

La brise dans les voilages,

Et moi sans attache.

 

 

 

Je me souviens des écumes,

D'un brouillard épais sur la dune,

Un coeur qui bat sans relâche,

Un soleil opaque.

 

 

 

Je me souviens de nos promesses,

De l'insouciante jeunesse,

D'une errance, d'un vague à l'âme,

D'un orage qui claque.

le silence des baobabs

photopoeme le silence des baobabs

Sur les ailes du monde, je peins des arcs-en-ciel.

Encore engourdi, mon esprit s'éveille.

Routes solitaires, essences passagères.

Nomade incertain je fuyais mon chagrin.

 

 

 

Les chemins cabossés secouaient mes songes.

Sur les terres mystiques, la lumière des ondes.

Passager du temps, je rencontrais mes chimères.

Des mains imaginaires hissaient l'or des rivières.

 

 

 

Soulever cette terre ocre que personne n'a foulée,

Et voir dans tes yeux des légendes oubliées.

Les matins brumeux, les fleuves se déchaînent.

Le reflet des rizières au lever du soleil.

 

 

 

Libéré, je navigue et te crie mon amour.

Un grain de sable qui roule sur les pistes rouges.

Et le silence des baobabs qui bordent les routes,

Comme un long cri puissant déchirant mes doutes.

Main dans la main

photopoeme Main dans la main

Tu es belle...

Dans tes cheveux, des fleurs tropicales.

On survole les canaux,

On caresse les eaux.

 

 

 

Tu cours dans l'océan,

Dans ses bras forts et puissants.

Ils t'emmènent rouler dans les écumes.

Au loin, renaître.

 

 

 

Main dans la main,

Sans se soucier du temps,

Comme deux amants,

On dévore la vie.

 

 

 

On s'aime à travers les chemins,

À travers nos rêves.

D'Amsterdam à Montréal,

Et de Fès à Tamatave.

Cavern Club

photopoeme Cavern Club

Tes cheveux de sirène, avec la houle,

Des briques humides de Liverpool

M’éloignent des quais de la Mersey,

De tous ces clubs où l’on traînait.

 

 

 

Des stocks de souvenirs, loin des docks,

Et les tempêtes qui craquent ma coque ;

J’avais perdu l’âme vagabonde,

J’avais mis le cap en eaux profondes.

 

 

 

Avalé par la musique, à Cavern Club,

J’ai sorti mon carnet entre deux Buds ;

Tu m’as pris la main dans ta robe d’or,

L’inspiration comme une chasse au trésor.

YNWA, Liverpool

photopoeme YNWA, Liverpool

Dans mon dos, coule la Mersey.

Au cœur des vagues rouges, Anfield ;

La foule, comme la houle des grandes marées.

 

 

 

Des pavés mouillés, des briques rouges, des pubs,

Les caves voûtées de Cavern Club, les quartiers isolés...

Avec moi, you’ll never walk alone, Liverpool !

Sans bruit

photopoeme Sans bruit

On se tient la main. On effleure les ondes.

On avance sans bruit.

Pour ne pas avoir peur de la nuit.

L'instant se fige

photopoeme L'instant se fige

Il n'y a pas un bruit,

Pas un souffle d'air ;

Juste toi et moi.

L'instant se fige

Comme si demain n'existait pas.

A la dérive

photopoeme A la dérive

Mes vifs désirs qui traînent,

À fleur de peau sur les récifs,

Comme des vagues qui se déchaînent,

M'entraînent à la dérive.

Après l'orage

photopoeme Après l'orage

Après l'orage,

J'ai vu l'éclat d'un phare

Et, dans ton regard,

La lumière.

Les soirs d'orage

photopoeme Les soirs d'orage

J'entends vos chants les soirs d'orage,

Quand ça claque et qu'il fait froid.

J'entends vos voix près des nuages,

Comme quand la mort joue avec moi.

Promesses de lendemain

photopoeme Promesses de lendemain

J'ai marché des journées entières.

Sur les plages, face à l'immensité,

Entre mes doigts, comme le sable, ma vie s'écoulait.

 

J'étais au milieu des galets, des coquillages ;

Des bois flottaient entre la terre et la mer.

Et mes soirées sous la lune ? Je bénissais ma solitude.

Sans fin

photopoeme Sans fin

Toujours, la route ôtait mes doutes.

Cent mots, écrits avec mon sang,

Sans le mot fin, s'enfuyaient

Avec mes maux,

Et je restais seul avec mon destin.

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